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Fiche Test Screenshots Commentaire(s) Forum

[ Introduction ]
Akine Ceci n'est plus un secret, Sony a les moyens autant financier que logistique de développer des jeux pendant plusieurs années. C'est ainsi que l'équipe basée à Cambridge, ceux-là même à qui l'on doit le grotesque mais pas moins bon medievil, mijote depuis trois ans un titre qui se veut pousser la ps2 au-delà de ses limites. Après tant de reports le pari s'avère-t-il réussi?


[ Fiche Technique ]

Titre : Primal
Type : Non précisé
Support : PS2
Editeur : Sony Computer Entertainment
Développeur : Sony Computer Entertainment Europe
Multi-joueurs : 1 joueur
Date de sortie : N/C
Site officiel : N/C
Prix : 54 euros


Pour commencer, n'échappons pas à la règle et découvrons l'histoire sur laquelle s'appuie Primal. En premier lieu, sachez que la belle héroïne j'ai nommé Jen n'est que la victime d'un mauvais concourt de circonstances. Hélas l'on échappe pas à son destin et la déroutante Jennifer se retrouve plonger dans les tourments du monde d'Oblivion. Mais comment cela est-il possible alors que tout présageais une agréable soirée passée en compagnie de son petit ami Lewis, une star de rock locale. Alors que Lewis exalte ses talents sur la scène d'un bar et que la belle prend son rôle de serveuse très a coeur non sans admiration devant les prouesses du groupe de néo-métal, une créature abominable surgit du néant et s'empare du chanteur. Après une bataille acharnée c'est en réanimation à l'hôpital le plus proche que nos deux amoureux se retrouvent sur un fil, entre la vie et la mort. C'est alors qu'une une gargouille séculaire intervient et tire Jen du coma dans l'espoir de
jours meilleures. En effet, si ce petit être de granit s'est pointé c'est avec la certitude que Jen est la clé de l'équilibre en perdition de son monde Oblivion. Jen le messie se voit ainsi entraînée dans des environnements des plus surnaturels en compagnie de sa gargouille Scree.
Cette dernière vous révélera bien assez tôt la mission qui vous incombe et la présence d'un combat acharné entre le bien et le mal matérialisé par Arella et Abaddon. votre rôle dans l'affaire consiste à rétablir l'ordre dans les quatre mondes dont Oblivion est le noyau. Ces quatre mondes vous serez amenés à les côtoyer longuement donc trêve de discours et en route pour l'aventure. Cette évocation du
scénario n'est en aucun cas à la hauteur de celui dont bénéficie le titre mais il serait fastidieux de l'évoquer plus en profondeur tant il jouit d'une grande richesse.

Ce qui tape tout de suite à l'oeil lorsque l'on joue à Primal c'est ses graphismes. N'y allons pas par quatre chemins, Sony signe le plus beau titre ps2 du moment. Une véritable claque visuelle! C'est du jamais vu bref de la balle! Ne serait-ce que l'architecture des niveaux qui redouble d'ingéniosité et de complexité. Les quatre environnements du jeu sont tout simplement gigantesque ce qui fait la part belle de l'immersion. Cette dernière qui se voit amplifier par le réalisme de ce "tableau" tant la prouesse technique est palpable. Nous y reviendrons
mais notez que chacun des quatre niveaux est à la fois complètement unique mais contribue à maintenir l'équilibre des forces sur Oblivion. Cette unité se ressent bien évidemment dans les graphismes en apportant une richesse visuelle hors du commun. Il est ainsi beaucoup plus
agréable d'évoluer dans un monde diversifié et enrichissant que dans un univers monotone et fade. Comble de l'émerveillement fournit par les effets d'ombres et de lumières qui j'en suis sûr vous raviront au plus haut point. Tout ça pour dire que les possesseurs de ps2 n'ont pas à rougir face aux consoles concurrentes plus évoluées techniquement parlant, puisque la qualité graphique de ce titre tient du jamais vu et se gratifie d'une domination tout support confondus. Pour nous en mettre plein les mirettes, Sony n'a pas omit les fameuses cinématiques qui
aussi somptueuses soient-elles redonnent un rythme tout particulier à l'histoire. Des effets techniques sont également de la partie avec notamment les transformations de Jen, soutenues par un incroyable effet "matrix" de la caméra. Les effets visuels se multiplient au fil des
affrontements que je vous laisserai découvrir. Vous l'aurez compris un jeu de ce acabit ne peut pas tout miser sur ses graphismes. C'est ainsi que le titre propose un système de complémentarité entre les deux personnages qui est réellement une bonne trouvaille.

Abordons de cette façon la jouabilité du titre. La complicité qui s'établit entre Jen et Scree tient tout d'abord du fait que la créature est votre seul allié dans ce monde inconnu. Cette complémentarité est la source de certaines différences notoires entre les deux protagonistes. En effet, alors que Jen excellera dans l'art du combat, la gargouille se changera en pierre pour éviter l'affrontement. Ou encore, Scree aura la possibilité de marcher à la verticale sur les murs ce qui paraît à priori impossible pour Jen. Les divergences sont évidemment nombreuses et je vous laisse les découvrir non sans surprise! Point incontournable du gameplay: les combats. Il est malheureusement regrettable de vous l'apprendre mais vous l'aurez appris bien assez tôt dans la presse (notamment sur les screenshots), Jen à la capacité de se métamorphoser. Ceci éveille sans aucun doute l'intérêt, mais soyons réaliste il aurait été difficile pour la jeune femme aussi impulsive soit-elle de se défendre face aux créatures infestant le monde d'Oblivion et ses alentours sous sa forme humaine. Pour apporter un peu de piment aux scènes de fight c'est une Jen complètement "relooker" que nous retrouvons avec en prime une force herculéenne.
Chacun des quatre mondes proposera à Jen une transformation différente adaptée au territoire foulé et à ses habitants. Par exemple, dans le monde d'Aquis plongé sous les eaux Jen se verra pourvu du nécessaire pour y remédier et progresser en toute décence. Les raisons qui font que Jen peut se transformer vous les découvrirez en même temps qu'elle, la surprise n'est que plus grande. Concernant le personnage que
vous ne contrôlé pas, il ne restera pas inerte et n'ira pas se bloquer dans un mur (même si cela arrivait dans la démo). Si je ne l'est pas précisé rassurez-vous , il vous sera possible de changer de personnage à tout moment. Je reviendrais une seconde fois sur les combats qui sont malheureusement pas très passionnant. En effet, il s'agit là du point le plus perfectible du jeu à mon goût, ils déçoivent par leur manque de possibilités au niveau du gameplay (Jen n'a que deux furies par transformation: élément indispensable pour venir à bout d'un adversaire) donc par la même occasion par le manque de coups. L'on obtient donc des combats répétitifs et sans réel intérêt mais qu'es-ce qu'une goutte d'eau dans un océan de bonheur? Un détail, oui certes mais qui aurait pu faire la différence. Pour en finir avec la jouabilité, notons la présence de caméras pas toujours très bien placées mais la possibilité de la replacer à sa guise.

J'engrangerai sur les différentes races présentes sur Oblivion dont je ferais un petit descriptif afin de vous donner une idée de la diversité de cultures à laquelle vous serez confrontés. Je rappelle par la même occasion que Jen prendra la forme de chacune des quatre races dès lors qu'elle y sera confronté. Commençons par la race des Ferai redoutable peuple de chasseurs et habitants de la terre de Solum. Ces derniers sont doués d'une force hors du commun dont vous bénéficierez donc. Ensuite, découvrez les profondeurs d'Aquis et le peuple aquatique des Undines ayant ainsi l'incroyable aptitude de rester sous l'eau indéfiniment. Poursuivons maîtrisez le temps avec le peuple
vampirique des Wraiths sur la terre d'Aetha. Enfin, confrontez-vous au placide êtres de métal fondu: les Djinns, et plongez dans les étouffant environnements de la terre de feu nommée Volca. Bref, quatre peuples et quatre cultures radicalement différentes apportent une cohérence palpable à cet univers. En vrac, notons le rôle joué par Scree dans l'aventure qui en bon mentor vous accompagnera lors de vos escapades et vous fera découvrir son univers. La petite gargouille assure également dans la progression de l'aventure et notamment dans la résolution d'énigmes qui nécessitent fréquemment une collaboration de nos deux héros. Autre élément notable, c'est la possibilité de
"recharger les batteries" de Jen afin à la fois de la tenir en vie mais aussi d'assurer la perrénité des transformations.

Soulignons désormais l'animation sans anicroches dont bénéficie Primal. Les personnages bougent à merveille dans le plus grand souci de réalisme, leur voix se synchronise parfaitement avec l'expression faciale. L'on ressent également beaucoup d'émotions de la part des personnages qui sauront nous faire part de leur tristesse, de leur colère ou encore de leur joie. La bande son est elle exceptionnelle avec des musiques envoûtantes, de petits effets sonores tels que le vent dans les arbres, le crépitement des torches, le clapotis de l'eau suintant des murs... L'on appréciera la qualité du doublage des voix en français qui s'accordent parfaitement avec l'ensemble et ne
souffre d'aucun vacillements. De surcroît, le studio Cambridge gratifie son titre d'une VO anglaise pour ceux voulant apprécier la bande son original. Finissons par la conséquente durée de vie du titre qui outre la quête principale vous proposera une quête secondaire vous
permettant de débloquer une pléthore d'artworks allongeant le plaisir de quelques heures. Des heures vous en passerez pour venir à bout des quatre mondes et s'imprégner de toute la richesse du scénario. De longues phases d'exploration sont à prévoir repoussant l'aboutissement de l'aventure.

Jouabilité >> 15/20
Des combats que certains trouveront trop "mous", mais en tout cas une prise en main immédiate et une complémentarité entre Jen et Scree efficace.
Graphisme >> 19/20
Wouaaaaaa!!!! Je n'est jamais vu un jeu aussi beau. Que dire... une modélisation de qualité, des décors vastes et somptueux, des effets d'ombres et de lumières à couper le souffle etc.
Bande son >> 17/20
Saluons tout d'abord les textes et les voix en français (merci pour la localisation), ainsi qu'une ambiance sonore immersive insufflée par des musiques rythmées.
Durée de vie >> 17/20
erf! Vous allez rester scotché à votre téléviseur pendant de longues heures avec un tel potentiel vidéo ludique: énigmes, boss de fin de niveaux, exploration sont au goût du jour.
Scénario >> 18/20
Comment ne pas saliver devant un scénario d'une telle richesse. Révélations et autres rebondissements vous tiendront en haleine jusqu'au bout, j'en donne ma main à couper!
Total >> 17/20
Un jeu hors du commun comme on aimerait en voir plus souvent. Sans aucun doute Le jeu qu'il manque à votre ludothèque malgré quelques lacunes à déplorer.

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