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Tests RPG

>> Magna Carta : Tears of Blood

Fiche Test Screenshots Commentaire(s) Forum

[ Introduction ]
photomb Voilà plus d’un an que Magna Carta est sur nos terres européennes et tout RPG-iste qui se respecte l’attendait avec frémissements. Softmax n’en est pourtant pas à son premier essai : déjà sorti sur PC, Magna Carta « Crimson Stigmata » n’avait pas connu de succès digne de son chara-design au combien apprécié. La sortie de ce nouveau Magna Carta rebaptisé « Tears of Blood » (Larmes de sang) sur Playstation 2 a beaucoup surpris. Mais que nous réserve se titre une fois installé sur le plateau douillet de la PS2 ?


[ Fiche Technique ]

Titre : Magna Carta : Tears of Blood
Type : RPG
Support : PS2
Editeur : Banpresto (USA/JAP) Atlus (EU)
Développeur : Softmax
Multi-joueurs : 1
Date de sortie : 23/03/2006
Site officiel : http://www.atlus.com/magna_carta/
Prix : ex : 45 euros












L’Histoire :

    Calintz est un mercenaire à la solde de l’armée de l’Empire. Il vivait dans un petit village avec son meilleur ami Hugo. Son village fut le théâtre d’une attaque menée par les Yason, peuple rival des humains. Calintz vit son village disparaître dans les flammes. A la suite de cet évènement, et rempli d’un désire de vengeance contre les Yason, un vieil homme décida de le prendre en charge et de lui enseigné la technique ancestral d’épéiste : le Fuget (nom du village de Calintz).


    Calintz est à la tête des « Larmes de Sang », mercenaires très entraînés. Ami avec le général des armées impériales, il fut appelé pour préparer la guerre contre les Yason qui se profile dangereusement. Afin de mettre un terme à la révolte Yason, l’Empire décide d’invoquer la magie interdite : celle-ci est très destructrice. Mais malheureusement, la puissance de la magie interdite n’a aucun effet. Comment cela se pouvait-il ? Un grand pouvoir a ainsi contré la magie interdite et il ne peut s’agir que de la Magna Carta ! C’est la plus grande force magique existant sur Terre (Efferia dans Magna Carta) et rassemble toute la puissance du Chi en une force destructrice incommensurable (le Chi est comme la Force dans Star Wars).


    Reith est une jeune fille que Calintz rencontre lors d’une mission. Elle prétend avoir perdu la mémoire. Calintz décide de l’aider en l’emmenant à Amabat, repère des prêtres de l’Empire. Mais il s’avère que Reith dissimule un pouvoir immense qu’il faut découvrir. Calintz se voit assigner de deux missions : retrouver les éclats de Chi avant les Yason pour empêcher l’utilisation de la Magna Carta et aider Reith à retrouver la mémoire. Mais est-ce que ces deux objectifs n’en feraient-ils pas qu’un ?





Le jeu :

    Vous voici à la tête des Larmes de Sang, commandé par Calintz dont vous avez le contrôle. Vous démarrez au QG des Larmes de Sang. Là, vous avez tout ce qu’il faut pour acheter des objets, vous entraînez au combat, sauvegarder, etc. Une chose très intéressante est une espèce de transmetteur avec lequel vous pouvez communiquer avec les membres importants de l’Empire, vous permettant ainsi d’être toujours au courant des évènements, de votre mission, etc. Ainsi, même après une longue absence, vous savez quoi faire. Après vous être familiarisé avec le système de combat, appris au QG, vous voilà près pour votre première mission et les autres. De façon très classique du RPG, le scénario avance suite à une succession de combats avec un boss au bout, que ce soit dans la nature ou dans un donjon, cave, ou autres cavernes. La petite particularité, toutefois déjà vu dans les RPG, c’est le double scénario dont vous disposez au bout de quelques heures de je. En effet, vous prendrez le contrôle de l’équipe de Calintz d’un côté, et de l’équipe de Reith de l’autre. Vous pouvez permutez de l’un à l’autre grâce au fameux transmetteur. Ce système renforce la complexité du scénario et devient plaisant quand vous en avez marre de toujours jouer avec les mêmes tronches.





Gameplay :

    En tout et pourtant, nous trouvons dans Magna Carta une interface de voyage, de combat et de menu très simple. Pour commencer, le voyage de vos personnages se passe en tout simplicité (là encore) avec uniquement une maigre carte en haut à droite et c’est tout. Deux modes de voyages sont disponibles : soit vous courrez sans perdre haleine mais votre champ de visibilité en est réduit ; soit vous marchez gentiment, arme à la main, champ de visibilité très accru. Ce champ de visibilité est visible par un cercle jaune au sol plus ou moins grand (le choix se fait par une pression sur la touche R1) ; bien sûr le mode « je me promène » est plus efficace afin de prendre l’avantage sur vos adversaires lorsque vous vous lancez dans un combat. Vous avez également l’occasion de vous reposer après combat et ainsi retrouver l’intégralité de vos points de vie en une simple pression sur la touche carré et ‘hop’ vous voilà fin près pour le combat suivant : pratique !


    Le passage au Battlefield se fait par l’intermédiaire d’un nouvel écran à la façon d’un Final Fantasy X (l’écran éclate). L’écran de combat comporte 4 zones : en haut à gauche, les Chi ; en haut à droite, les jauges de commandement et la force trinitaire ; en bas les informations sur vos perso (nom, technique de combat utilisée, HP, mode de frappe). Le système de Magna Carta a pour but d’enchaîner une série de 3 touches pour activer le coup. Si cela est fait c’est bon mais il y a une marge de précision : selon votre rythme sur chaque bouton, vous oscillerez entre ‘raté’, ‘bon’ et ‘super’ c’est à dire que votre timing permet de faire des coups plus ou moins réussis qui influent alors sur la puissance de frappe de votre perso. ‘Super’ est nécessaire pour remplir la jauge de puissance trinitaire qui vous permet de frapper très fort. ‘Raté’ vous fait perdre un tour. A ce propos, Magna Carta fonctionne par jauge de commandement : lorsque votre barre et celle des ennemis augmente, elle doit arriver à un certain point (un triangle sur la barre) pour que vous puissiez jouer ; cette barre est influencer par le nombre de perso présents sur le champ de bataille et les relations entre vos personnages (chacun est soumis à un lien relationnel que vous pouvez vérifier et tentez d’améliorer dans un point de sauvegarde). Ensuite, le monde d’Efferia est soumis à la loi du Chi (force naturelle élémentaire). Le Chi est une force présente dans l’air et nécessaire pour porter des coups. Chacun de vos perso à un Chi caractéristiques selon la technique qu’il utilise au combat. Sur l’écran de combat et de voyage, vous connaissez les Chi présents dans l’air de l’environnement dans lequel vous évoluez et que vous pouvez modifier à l’aide de lanternes de Chi. En fonction de celui-ci, votre force et la possibilité de frapper sont influencées. Vos perso ont également la possibilité d’utiliser des techniques de combat différentes (avec des Chi différents) que vous pouvez changer en cours de combat ou dans le menu (très pratique car le Chi change régulièrement selon les régions).


    Le menu est tout à fait ordinaire : vous changer les persos de votre groupe, vous utiliser les objets, vous équipez vos bonhommes, vous modifiez votre style de combat, quelques infos sont consultables et les paramètres du jeu que vous pouvez changer ; normal quoi ! Les objets ont aussi à voir avec le Chi : des talismans vous permettent des tas d’action (ressusciter, restaurer, empoisonner, etc.). Ils se combinent pour en créer d’autres : tout ceci est répertorier dans le transmetteur où tout vous est expliqué.





Graphismes :

    Oh ! Mais que voilà un superbe chara-design ! Tous ceux qui ont joué à Magna Carta ont tous bloqué devant le design des personnages : c’est là le point fort graphique de Magna Carta ! Les dessins sont superbes, très coloré, de toute beauté. Un style que l’on pourrait qualifié d’androgyne : il arrive parfois que l’on est du mal à vraiment distinguer les hommes des femmes (très gros pectoraux des hommes pour une très grosse poitrine pour les femmes). Mais ce design est conservé par la suite par de très beaux décors, des paysages rigoureusement tracés et en plus ça bouge (les fleurs, herbes, les branches des arbres, les insectes, …). Jusqu’au menu qui se trouve être simple mais aussi très esthétique, agréable à regarder, avec son curseur en forme d’œil qui cligne en plus. Sans oublier les cinématiques, elles ponctuent le scénario et sont dignes d’un Final Fantasy ; on reprochera peut-être leur nombre réduit. En tout cas, Magna Carta reste un jeu dont on a plaisir à regarder !





Jouabilité :

    Et c’est sur ce point qu’on va se fâcher. En effet, la jouabilité souffre des designs clinquants du soft. Allez savoir si la console a du mal a tout gérer, mais la faiblesse du moteur 3D se fait ressentir pratiquement tout le temps : clignotement léger, ralentissement, temps de chargement interminable entre deux plateaux et manque de réactivité des personnages à l’écran donne à Magna Carta toute sa mollesse. C’est ainsi que l’on peut qualifié sa réactivité : mou ! On s’ennuit pendant l’exploration car le personnage est lent, que les ennemis se font parfois rare (et encore si vous décidez de les combattre), les petits défauts qui gonflent, etc. Magna Carta donne l’étrange sensation de ne jamais avancer et de ce fait porte préjudice directement au scénario qui pourtant est intéressant.


    Autre problème au cours des combats, il va falloir s’organiser : en effet, il vous faudra aller chercher les ennemis quelque part sur le champ, et faire attention à vos autres perso car c’est VOUS qui faites TOUT ! Etrange de la part des concepteurs que l’I.A (Intelligence Artificielle). soit absente pour le contrôle des autres perso de votre équipe. Finalement, les scènes de combat sont elles aussi molles et dénuées d’intérêts si on ne s’investit pas un peu dedans ; s’en est même à se demander pourquoi on dirige une équipe alors qu’un seul perso suffirait ?





Son et Musique :

    Gros efforts de la part des développeurs sur l’ambiance car tout y est : chant des oiseaux, bruit du vent, bruit de pas, cri d’animaux parfois ; en plus de l’excellent OST, franchement ça donne. Parfois même, cette ambiance sonore et musicale participe à la lenteur du jeu qui fait que Magna Carta peut devenir pour certain le moment de tranquillité de la fin de journée après le travail. La musique est très bien élaborée, diverse en sonorité, les thèmes collent à la région visitée. On y mettrait un bémol sur les musiques de combat qui, elles, ne sont pas exceptionnelles. En ce qui concerne l’ensemble de l’œuvre musicale, c’est un véritable régale de mélodie style oriental bien entendu (guitare acoustique et électrique, flûte, jumbei, congas, tambour, accordéon) et de Jang Sung-Woon.

Jouabilité >> 10/20
C’est lent … c’est lent et trop lent. On peut finir par s’endormir (jeu conseiller aux insomniaques). Mais aussi une, interface de combat pas très attractive, le manque de souplesse des actions et l’absence d’une I.A. programmable pour les autres personnages du groupe lui fait défaut.
Graphisme >> 16/20
Superbe ! Un chara-design de folie, des décors magnifiques et vivant, de belles couleurs : tout y est pour le plaisir des yeux. Cela étant, nous sommes sur Playstation 2 et l’aliasing est de rigueur – ça gâche !
Bande son >> 18/20
Mise à part les musiques de combat (cela représente 3 musiques sur 59 au total de l’OST), c’est un régale de sonorités et de mélodies pour les oreilles.
Durée de vie >> 10/20
Limite ! Une fois le jeu fait, je doute qu’on est envie de se le retaper encore une fois. Il n’y a pas de sous quêtes, ni de mini jeux, donc vous faites ce que vous avez à faire et basta !
Scénario >> 15/20
Le scénario est pas mal du tout et immersif. Il est doublé car deux personnages principaux pour deux objectifs qui semblent différent mais … Chaque personnage de ce jeu donne à réfléchir sur l’ensemble de l’histoire et la place de chacun.
Total >> 13/20
Au final, Magna Carta est développé autour d'un noyau asymétrique : on a essayé d'y mêler une force artistique avec un gameplay quasi bancal.

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