Certains d’entre vous ont peut-être déjà vu le trailer de cet opus, opus dont l’intrigue se déroulera en Afrique et dont les images ne peuvent que nous faire saliver d’impatience. Et bien, il va sûrement falloir avoir les nerfs solides. Avis aux fans de la saga, la sortie de Resident Evil 5 risque de se faire attendre, voire pire, de se faire considérablement attendre.
En effet, le fait que l’histoire se passe en Afrique a soulevé de graves polémiques et elles pourraient peut-être avoir raison de ce soft de Capcom si rien n’est fait pour les apaiser.
Pour certains, il est incontestable que ce jeu fait allusion au Darfour et à sa situation actuelle, et certaines scènes du jeu peuvent être perçues comme étant très ambiguës.
Seulement, il n’y a pas que ça ! Ces ressemblances, ces parallèles vont beaucoup plus loin. Le virus transformant la population en « zombies » peut aisément se comparer au SIDA, sans parler du fait, évidemment, que le héros « blanc » tire sans ménagement sur une population « noire ». En somme, la dureté de certaines scènes ( shoots, transformations en zombie ) donnent à ce jeu une dimension loin de l’univers vidéoludique, trop proche de la réalité actuelle pour être « distractif ». Beaucoup s’accordent à dire que l’atmosphère qui s’en dégage est lourde, même insupportable. Reste à savoir maintenant si cette polémique aura raison de l’opus et si Capcom arrivera à trouver de bons arguments de défense.
N’oublions pas non plus qu’à l’heure où nous vivons, une censure sévère pèse sur les jeux vidéos. Tout est pensé et repensé, que ce soient mots, phrases, lieux, intrigues, scènes et parfois même le look des personnages !
Une question alors : pourquoi s’acharner sur un univers « vidéoludique » que beaucoup de monde ignore encore sur notre belle planète alors qu’aux heures de grande écoute télévisuelles, on nous montre sang, barbarie, infanticide, pédophilie, drogue et sexe sans aucun taboue ? Quel est le plus grand danger ? Tuer des zombies dans un endroit lourd d’équivoques ou que tout ce que nous voyons au quotidien devienne « banal » pour nos esprits ? A chacun de voir…